Je
sollicite la protection d#039;Allah contre Satan.
Au
Nom d#039;Allah le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux. Louange à Allah, nous
recourons à Lui et nous Lui demandons de nous guider, nous pardonner, et nous
préserver de nos mauvaises actions. Celui à qui Allah montre le bon chemin, est guidé et celui qui s#039;égare, n#039;a ni
maître ni conseiller.
Qu’Allah
accepte nos démarches, et les ajoutent à nos bienfaits.
Bienvenue.
Nous
continuons à analyser les histoires des messagers de Dieu.
Je
vais faire une importante petite introduction avant de commencer. C’est un
hadith du Messager Mohammed (BP sur lui) qui porte un bon présage pour nous, et
je voudrais le citer à tous ceux qui sont présents aujourd’hui.
Un
jour, le messager (BP sur lui) sortit rapidement de chez lui pour se diriger
vers quelques-uns de ses compagnons en leur demandant : « Qu’est-ce qui vous
réunit ensemble ici ? ». Ils lui ont répondu : « Nous nous sommes réunis
pour évoquer Allah ». « Vous jurez
par Allah que vous vous êtes réunis pour cela ? » Ils ont répondu par
l’affirmative. « Nous jurons que rien d’autre ne nous a assemblés ici. » Le
prophète a poursuivi alors en leur disant : « Au fait, je ne vous ai pas posé
cette question pour vous accuser, mais c’est parce que j’ai été informé que Dieu
se vante de vous auprès de Ses anges. »
Heureux
donc celui qui est assis pour Allah, que Son nom soit glorifié, parce que Dieu
se vante de lui devant les anges. Il leur dit : Regardez Mon adorateur, il est
assis, fatigué, dans un petit espace, pour m’évoquer. Regardez Ma Umma. Ils sont
là, assis, fatigués. Ils se sont habitués à s’asseoir confortablement chez eux.
Ils sont tous là pour Moi, pour M’évoquer. Dieu se vante d’eux auprès de Ses
anges.
C’est
très beau à voir, cela nous rend fiers, heureux et joyeux.
Au
fait, la dernière fois nous avions raconté l’histoire de Caïn et d’Abel. Caïn
s’était enfui après avoir tué son frère, et la corruption a commencé à se
propager parmi ses descendants. Nous ne savons pas comment était sa fin, à
l’exception d’un hadîth du Prophète (BP sur lui) que nous avons rapporté la fois
passée : «
Chaque fois que quelqu’un est tué injustement, et jusqu#039;au jour de jugement, une
partie de son sang incombera au premier fils d’Adam (Caïn)».
Il
te suffit de savoir sa fin soit au monde d’ici-bas, soit à l’au-delà.
Après
la mort de Abel, Adam a eu un fils qu’il nomma Seth, qui signifie : « Le don de
Dieu ». Adam lui a appris les sciences terrestres aussi bien que les sciences de
l’au-delà.
Je
voudrais m’arrêter un peu sur ce point. Adam a appris à son fils Seth les
sciences terrestres aussi bien que les sciences de l’au-delà. Nous savons
évidemment qu’un prophète enseigne naturellement les sciences de l’au-delà, mais
qu’en est-il des sciences terrestres ? Voilà la complémentarité. Nous voyons
alors que, dès le premier jour, Adam, le père des prophètes, est appelé, non
seulement à enseigner aux gens les sciences de l’au-delà, mais également les
sciences terrestres. Ainsi, lorsque les étudiants réussissent dans leurs
examens, cela fait partie de leurs pratiques du culte religieux. De même, nos
succès au travail font partie de notre adoration de Dieu. C’est ainsi que nous
devons comprendre l’Islam. Nous ne voulons pas envisager le dévot comme étant un
homme qui ne connaît pas le succès dans sa vie, et qui ne comprend rien dans le
monde, qui ne pratique aucun art, qui ne connaît rien en informatique, qui ne
pratique aucun sport. Jamais !
Adam
a enseigné à son fils ces deux genres de sciences. Ce dernier, en les
perfectionnant est devenu prophète après son père.
Il
faut donc perfectionner ces deux sciences pour devenir prophète. Ce sont aussi
les compétences de toute personne qui se veut sublime et proche de Dieu. Il faut réussir dans les deux domaines.
Une femme ne peut pas prétendre inviter les gens vers Dieu alors que sa maison
est mal tenue. On ne peut pas dire qu’on connaît le Coran en entier par cœur
alors que sa vie est sans succès.
Pour
que Dieu nous choisisse parmi Ses proches, il faut que nous réussissions dans
les deux domaines des sciences. Il faut également que nous les perfectionnions.
Il faut que la complémentarité existe.
Un
hadîth du Prophète (BP sur lui) :“ Allah a révélé cent et quatre
Livrets.” C’est comme si le Prophète disait que le total des livres
révélés par Allah depuis Adam jusqu’au Messager (BP sur lui) est de cent quatre
Livres dont cinquante pour Seth seul.
Vous
vous poseriez cette question, pourquoi alors Seth, qui a pour lui seul cinquante
livres, n’a pas été cité dans le Coran ? Il n’a été cité que dans ce Hadith,
alors que Dieu lui ait révélé cinquante livres, tandis que Mohammed (BP sur lui)
n’a que le Coran seul. Effectivement, c’est parce que l’humanité était encore à
ses premiers débuts, c’est pourquoi elle avait besoin des lois divines pour
réglementer la vie des hommes. Et c’est parce que l’humanité était à son début,
qu’elle avait besoin de nombreux livres pour réglementer la vie. D’où notre
besoin pour le Coran.
Lorsque
le monde était encore à ses débuts, Dieu a révélé de nombreux Livres afin
d’organiser la vie des hommes. Au fait, l’homme ne peut mener sa vie sans les
législations célestes. Je voudrais ainsi attirer votre attention sur le besoin
que nous avons de suivre les ordres et les législations divines.
Peu
après, Idris ‘Enoch’ (Paix sur lui) fut envoyé comme
messager. Il est le premier messager après Adam et Seth. Six générations se sont
écoulées depuis Adam jusqu’à lui. On dit qu’il était né durant la vie d’Adam, ce
dernier a vécu 940 ans. Au fait, nous n’en avons aucune preuve dans le Coran et
la Sunna, mais, on dit qu’il a vécu 120 années de la vie d’Adam. Il fut nommé
Idris[i] parce qu’il étudiait beaucoup les
livres et les sciences de son temps. Au fait, Dieu a envoyé des Livres célestes
à Adam et Seth. Effectivement, la science existait en ce moment. Ce sont les
Livres célestes révélés. Le Messager Mohammed (BP sur lui) dit en ce contexte,
dans un autre Hadith : “ Allah a révélé cent et quatre Livrets.” ; puis
il s’est mis à expliquer comment ces livrets ont été distribués sur tous les
messagers. Il dit que dix livrets ont été révélés à Adam, cinquante à Seth,
trente à Idris, dix à Ibrahim (Abraham), et ensuite Dieu a fait descendre le
Zabûr[ii], la Thora et l’Évangile, et ensuite
le Discernement[iii]. Le total est de 104 Livres.
Selon
le Hadiths, les livres célestes étaient donc consacrés à ces prophètes et
distribués entre eux. Le seul livre qui reste parmi ces 104, c’est le Coran. Il
faut donc envisager à quel point il est important. Mais malheureusement, nous
l’avons négligé à un tel point que la poussière l’a couvert puisque nous ne le
touchons pas pour le lire. On ne l’ouvre que durant le mois de Ramadan[iv].
Si
je vous donne à chacun un Coran et vous demande de le lire, pourrez-vous le
faire sans aucune faute[v] ? Vraiment c’est inconcevable que vous
possédiez tous de bonnes connaissances, que vous maîtrisiez plusieurs langues
étrangères, vous avez beaucoup de succès dans vos études et votre vie
professionnelle, mais pour le Coran, vous n’en savez rien, vous ne pouvez pas
lire une seule ligne sans faute. Mais pourquoi ?
Mes
amis, je le répète chaque fois, à toute session. Les jeunes, les femmes, toute
personne qui assiste à ce cours doit, pendant les vacances, s’il est vraiment
honnête, d’aller à la mosquée pour apprendre le Coran. Ne laissez pas les
vacances se terminer sans le faire. Chercher la mosquée la plus proche, faites
venir un cheikh chez vous pour le faire apprendre aux enfants. Cherchez partout,
vous trouverez un ami qui le sait, demandez-lui de vous apprendre. Que ce soit
votre objectif : c’est inconvenable que la Nation de Mohammed ne sache pas lire
le Coran correctement. Mon objectif est que tous les musulmans sachent lire le
Coran correctement.
Ce
qui est amusant c’est qu’on a également dit que Idris ait été le premier qui ait
écrit avec une plume. C’est-à-dire que le premier qui ait connu l’écriture est
un prophète. Ce n’est pas le
philosophe tel ou tel.
Au
fait, je m’arrête à chaque partie des histoires des prophètes et j’en tire une
leçon. Lorsque j’ai appris cette information, je me suis dit : « Bon, pourquoi
nous nous imaginons que la science et le succès n’ont rien à voir avec la
religion ? Et pour que je reçoive un bon enseignement et réalise un grand
succès, j’aurai beaucoup de difficultés pour être un homme dévot. On a toujours
l’idée que la dévotion et la réussite dans la vie vont dans deux chemins
opposés. Non, cette idée est fausse. La science et la religion forment une seule
unité. Ils sont intercalés l’un dans l’autre. Le mot « science » (‘elm) a été
mentionné 80 fois dans le Coran. Les mots qui en sont dérivés (« Ils savent » «
tu sais » « le savant ») ont été mentionnés près d’une centaine de fois.
Je
voudrais que vous fassiez cette liaison. Il faut que les jeunes aient pour
objectif de réussir dans leurs études. Les résultats de chaque année disent que
le taux d’échec augmente. Et lorsqu’un jeune étudiant se met sur le chemin de la
dévotion, ses parents craignent pour lui d’avoir des échecs dans les études.
Pourquoi on a cette conception ? C’est à cause de nous-mêmes. Nous ne comprenons
pas notre religion comme il faut. Il faut dire : « Si je deviens dévot, la
science est donc devenue très importante pour moi, parce que, dans le Coran, la
science a été mentionnée à
plusieurs reprises. » L’islam a besoin de gens pleins de succès. Il ne faut pas
se suffire d’étudier pour réciter tout ce qu’on sait sur la feuille d’examen, et
ensuite on oublie tout. Non, il faut étudier parce que tu es musulman et ta
religion exige que tu sois sérieux, et que tu réussisses dans ta vie. Il faut
que tu comprennes la matière que tu étudies, et ainsi tu n’auras plus besoin de
tricher le jour de l’examen. La cause maintenant est que la religion exige que
nous apprenions et étudiions, il faut maîtriser les sciences. Dieu nous dit dans
son humble Coran –ce
qui peut être traduit comme :
« Et Il apprit à Adam tous les noms (de toutes choses) » (TSC[vi], Al-Baqara ‘La Vache’
:31). D’autre part, Idris fut le premier à connaître l’écriture,
et Mohammed, le premier mot de la révélation du Coran fut « Iqra’a » « Lis ».
Vous remarquez le premier mot adressé à Adam « Et Il apprit à Adam
tous les noms (de toutes choses) » (TSC)
et le premier mot révélé au prophète Mohammed c’est « Lis, au nom de
ton Seigneur qui a créé, »(TSC). Ces mots ne sont pas les fruits
du hasard, au contraire, ils ont un sens très important. Remarquez avec moi :
l’expression coranique qui signifie : «les doués d’intelligence » a été répétée
16 fois dans le Coran. Les mots dérivés du terme désignant la raison et la
réflexion, en langage arabe, ont été répétés 49 fois, les termes signifiant «
méditer » ont été cités 18 fois. C’est la liberté de penser que le Coran nous
garantit. Il nous invite à méditer et réfléchir sur tout ce qui nous entoure. De
même, le terme signifiant « La sagesse » est cité 20 fois, « la preuve » 8 fois.
Le nombre de Hadiths, dans lesquels le messager nous ordonne de rechercher le
savoir et d’apprendre les sciences, est de 102 hadiths. Concevez-vous le nombre
? Et en même temps on est surpris qu’on est tellement retardé parmi les nations.
Lorsqu’on se rend compte de notre niveau scientifique, on ne peut pas croire que
nous sommes les disciples du prophète Mohammed (BP sur lui).
Mes
amis, pour vous montrer à quel point le prophète (BP sur lui) s’occupait de la
science : à la bataille de Badr, 70 Quraychites ont été capturés. Les compagnons
du prophète ainsi que toute Médina, souffraient de la famine. Ils auraient pu
demander de payer des rançons contre ces captifs. Pourtant, le prophète savait
que la science était plus importante que le besoin de se nourrir.
Chez-nous,
en Egypte, tout projet établit sur une base de « nourriture », réussit
certainement et réalise beaucoup de gains, pourtant, les projets scientifiques,
ne réalisent aucun gain.
Examinons
bien ce que Mohammed (BP sur lui) a fait il y a 1400 années. Pour ceux qui
prétendent que nous voulons les faire retourner 1400 années, vers plus de
retard. Le prophète, en ce moment avait pour objectif : la science avant la
nourriture.
La
rançon que chaque captif devait payer était d’instruire 10 des enfants
musulmans. C’est une école. Lorsque ces enfants apprennent à bien écrire, le
captif est libéré. Rappelez-vous que le prophète était illettré. Toutefois il
est l’instructeur de l’humanité. Ils avaient mis une condition pour que le
captif soit mieux motivé : il ne pouvait ni rentrer à Mecque ni à Qurayche que
lorsque les enfants pouvaient écrire.
Ce
n’est pas tout. Pour les femmes, lorsque vous posez la question : est-ce qu’on
doit instruire la femme. Mais, cela veut dire que vous ne comprenez rien. Le
messager Mohammed (BP sur lui) avait demandé à Chefa’a bent Abdallah, une femme,
d’aller chez Hafsa bent Omar[vii] pour lui apprendre à écrire. Il
était inconvenable que sa femme soit illettrée. Le prophète alphabétisait les
femmes, effectivement.
Nous
avons dans le Coran, une Sourate où Dieu jure par l’un des outils de la science
qui est la plume. Cette Sourate est « Al-Qalam » ‘La Plume’ « Nūn. Par la plume et ce qu’ils
écrivent! » (TSC, 1). C’est un outil qui est semble très petit,
mais qui est très important.
Alors,
le fait qu’Idris soit le premier qui ait connu l’écriture nous encourage à
travailler, celui qui prépare un diplôme dans un domaine pouvant être utile à sa
nation : celui qui prépare son doctorat … qu’ils sachent tous que cela fait
partie de leurs devoirs envers la religion. Et de même pour celui qui introduit
la technologie de pointe dans son usine, et fait travailler des ouvriers, et
fait de l’innovation au sein de son entreprise, et celui qui introduit un
nouveau produit dans son pays, le jeune étudiant qui fait du progrès pour
réussir. Tout cela fait partie de nos devoirs envers notre religion. Il ne faut
pas séparer entre la religion et la vie. La religion ne s’était jamais limitée à
la mosquée.
Je
deviens triste lorsque je trouve les jeunes très attentifs à la mosquée, puis,
en sortant, on voit deux femmes se disputant qui sort la première, deux jeunes
qui se poussent l’un l’autre, ou encore lorsqu’on voit une jeune demoiselle
assise alors qu’une veille dame qui ne trouve aucune place pour s’asseoir. C’est
une grande séparation entre la religion et la vie. Je me demande ce qu’elle est
venue faire. Elle venue entendre un cours religieux. C’est ici la séparation
dont je parle. Nous voulons faire le lien entre tout. Notre religion signifie
les mœurs, le culte, l’élégance, la science et signifie le succès.
Au
fait, si nous disons que Idris fut le premier à écrire, le Messager (BP sur lui)
fut le premier à employer la statistique. Lorsqu’il fut arrivé à Médine, le
prophète demanda à ses compagnons de compter le nombre des personnes musulmanes
dans la ville[viii]. Dans un autre Hadith, après la bataille
de Badr, le Messager (BP sur lui) a dit : Dénombrez-moi tous les hommes qui
disposent d’une arme. Nous les avons alors comptés et ils étaient 1500.
Remarquez
le sens dont le prophète se souciait et utilisait. Mieux, il a donné une grande
importance à l’apprentissage des langues étrangères. Au fait notre religion est
pleine de trésors que nous ne connaissons pas. Le
ProphèteMohammed (BP sur lui) avait appelé Zaïd ibn
Thâbet un jour et lui avait dit : “Zaïd, va apprendre la langue hébraïque, et ne
reviens pas sans l’avoir perfectionnée. Il dit : “Je suis alors parti, et suis
resté dix-huit jours, puis je suis retourné au Prophète Mohammed (BP sur lui) et
lui ai dit : “O Messager d’Allah, j’ai appris la langue hébraïque.” Il m’a dit :
A la perfection ?” J’ai répondu : “Oui.” Il m’a dit : « Peux-tu correspondre
avec eux? Je l’ai alors fait.
Vous
vous imaginez qu’il a appris le langage hébreu en 18 jours seulement ? Pourtant,
certains apprennent l’anglais en 12 ans sans en tirer aucun profit.
On
dit aussi qu’Idris était né en Égypte. Dieu l’a envoyé aux anciens Égyptiens. Je
ne sais pas si vous connaissez ces informations ou non. Au fait, nous n’en avons
aucune preuve dans le Coran ou la Sunna, mais nous en avons deux preuves, l’une
dans tous les livres israéliens qui disent que Idris fut né et a vécu en Égypte.
L’autre preuve est celle des fouilles des anciens Egyptiens qui prouvent qu’un
prophète avait été envoyé depuis longtemps aux Égyptiens, et qu’il a été élevé
dans le ciel. Effectivement, dans notre Saint Coran, nous avons un verset qui
nous dit qu’Idris fut élevé à un haut rang. Les scientistes disent qu’il est
impossible que les anciens Égyptiens aient eu l’idée de la conquête de l’espace,
à moins que cette idée ait une origine quelconque. Alors, il se peut…
Pour
nous, les Égyptiens, c’est un honneur qu’Idris soit de notre pays. Au fait, ce
prophète n’a été évoqué qu’une seule fois dans le Coran, spécifiquement dans la
Sourate « Maryam » (Marie) : « Et mentionne Idris, dans le Livre.
C’était un véridique et un prophète. Et Nous l’élevâmes à un haut
rang.”(TSC, 56-57). Mais quel est ce haut rang auquel il a été
élevé ? C’est le quatrième ciel. Au fait, le prophète Mohammed nous raconte,
D’après Al-Boukharî et Muslim : “Le jour où le
Prophète fut transporté au ciel, il monta au quatrième ciel où il trouva un
homme assis et il demanda : “ Qui est-ce Djbrîl[ix] ? Il lui répondit : “Idris.” Idris
dit : “Bienvenue au Prophète vertueux et au frère vertueux. ”
Voyez
comment est la relation entre les prophètes, voyez comment elle est intime
Dieu
dit –ce
qui peut être traduit comme :
« Et Nous l’élevâmes à un haut rang. ». Réfléchissons
ensemble sur ce sens : Quel sera notre rang au jour du Jugement dernier ?
Sera-il élevé, moyen ou bas ? Le Prophète (BP sur
lui) a dit: “La différence d’un degré à l’autre au Paradis est comme celle
entre le ciel et la terre. Les habitants du Paradis regarderont les “habitants
des chambres (le plus haut degré du Paradis) comme l’un de vous regarde une
étoile à peine perçue au ciel. »
Imagine-toi en bas et tu regardes un de tes
amis en haut. Tu te dirais, oh ! Si je n’avais par retardé la prière à la
mosquée pour un an, j’aurai été avec lui. Oh, si elle n’avait pas tardé à porter
le voile, pendant trois ans, elle aurait acquis un meilleur niveau au paradis.
Le
haut niveau, ou rang, qui est mentionné dans le verset est très beau. Où en
sommes-nous ? Nous sommes assis, ici-bas, l’un à côté de l’autre, mais, au
paradis, lequel d’entre nous serait dans un rang plus élevé ? Je me demande si
quelqu’un d’entre nous aurait l’ambition d’atteindre le plus haut rang du
paradis. Le meilleur de tous les niveaux. Ou bien alors vous êtes indifférent à
cet égard ? C’est du sommet du paradis que sortent toutes les rivières. C’est
l’habitation des prophètes, des messagers de Dieu ainsi que des martyrs. Son
plafond est le Trône de Dieu le Tout Miséricordieux. Quelqu’un parmi vous
aurait-il cette ambition de parvenir au sommet du Paradis, le plus haut rang.
«
…Que
ceux qui la convoitent entrent en compétition (pour
l’acquérir)» (TSC, Al-Moutaffifîn ‘Les Fraudeurs’ :
26)
C’est
fini avec l’Histoire de Idris. Il reste à savoir qu’il est le premier à avoir
conquis l’espace. Nous ne savons pas comment il fut transporté au ciel, mais il
fut le premier à l’être, et non pas les cosmonautes. C’est comme si Dieu voulait
nous dire : vous pouvez avancer autant que vous voudriez en technologie, mais ne
pensez jamais que vous serez plus forts que Moi. Au fait, les trois premières
personnes à être transportées au Ciel sont les prophètes : Idris, Issa (Jésus)
et finalement Mohammed (BP sur lui). Ensuite viennent les astronautes.
Donc,
les premiers à avoir acquis le savoir sont les prophètes, le premier à avoir
écrit est un prophète, et le
premier à être transporté au ciel est un prophète.
Soyez
pieux et comprenez votre religion correctement, vous serez le maître du monde,
c’est ça l’essentiel.
C’était
l’histoire d’Idris.
[i] Idris en
langage arabe est un mot dont les racines signifient “étudier”. Il est à noter
que les racines d’un mot arabe se déterminent par un mot de 3 lettres minimum
constituant un verbe au passé. Donc, le prénom en question est tiré du verbe
‘étudier’ en langage arabe.
[ii] Le Zabûr est
le Livre céleste révélé à David.
[iii] Le Coran.
[iv] C’est le
mois du jeûne chez les musulmans.
[v] La lecture
du Coran doit suivre certaines règles phonétiques pour être correcte.
[vi] TSC :
Traduction des Sens du Coran. Cette traduction est celle du sens courant le plus
connu jusqu#039;à présent de la sourate sus mentionnée. Lire la TSC ne remplace
nullement sa lecture en arabe, la langue de révélation du saint Coran.
[vii] Elle était
l’une des épouses du prophète.
[viii] Tiré d’un
Hadith reporté par El Boukharî.
[ix] Djibril en
arabe c’est l’Ange Gabriel.